Le blanc récessif
Le blanc récessif est un
oiseau qui était fort présent dans les expositions il
y a quelques années ; actuellement, on le rencontre beaucoup
moins, surtout dans les expositions régionales. L’explication
de cela peut résider dans la grande difficulté de bien
les laver, ce qui procure une surcharge de travail pour l’amateur
exposant. Les éleveurs de blancs sont aujourd’hui de véritables
spécialistes. Ils possèdent l’art de sélectionner
les reproducteurs et excellent dans la préparation aux expositions.
Celle-ci ne se résume pas à des petits secrets de lavage,
mais il s’agit d’un travail de toute une année.
Le blanc récessif est un
oiseau qui n’a reçu aucun pigment ni mélanique,
ni lipochrome.
Le facteur E empêche le dépôt de mélanine (pigment foncé) tandis que le facteur récessif empêche totalement le dépôt de lipochrome (pigment jaune ou rouge) sur la plume.
Le facteur E est un facteur libre co-dominant. Co-dominant veut dire que l’oiseau n’est pas blanc ou noir, il peut être complètement blanc, complètement noir ou panaché blanc et noir avec parfois des prédominances pour le noir ou le blanc.
Le facteur E empêche le dépôt de mélanine (pigment foncé) tandis que le facteur récessif empêche totalement le dépôt de lipochrome (pigment jaune ou rouge) sur la plume.
Le facteur E est un facteur libre co-dominant. Co-dominant veut dire que l’oiseau n’est pas blanc ou noir, il peut être complètement blanc, complètement noir ou panaché blanc et noir avec parfois des prédominances pour le noir ou le blanc.
1° Le choix des couples
reproducteurs.
Il est primordial d’élever avec des oiseaux de très grande qualité. Les oiseaux devront être complémentaires pour tous les critères comme la taille, la forme et le maintien. Il est parfois utile de faire des jaunes porteurs blancs réc pour améliorer sa souche ; la réintroduction de porteurs permet de changer le sang et de contrôler plus facilement la longueur de la plume (via un très bon jaune intensif par exemple)
Il est primordial d’élever avec des oiseaux de très grande qualité. Les oiseaux devront être complémentaires pour tous les critères comme la taille, la forme et le maintien. Il est parfois utile de faire des jaunes porteurs blancs réc pour améliorer sa souche ; la réintroduction de porteurs permet de changer le sang et de contrôler plus facilement la longueur de la plume (via un très bon jaune intensif par exemple)
LA SELECTION
*** 1° COULEUR ***
La couleur est le critère
où l’on trouve le plus de remarques sur les fiches de jugement
; l’oiseau n’est pas assez blanc, sale au dessus du bec
ou pas net. En effet, le blanc doit être un blanc immaculé
sans reflet, ni noirâtre, ni bleuté (provenant de l’utilisation
abusive de bleu de méthylène dans l’eau de rinçage).
Le plumage doit être brillant et lisse. On parle souvent du plumage
du padda comme référence car le padda possède un
plumage d’une blancheur très régulière.
Cette blancheur extrême, chez notre canari, ne peut être obtenue par un simple lavage avant les expositions. Elle résulte du travail de toute une année issu de la complémentarité entre une pièce d’élevage dont les cages et les volières sont bien conçues et nettoyées très régulièrement et une alimentation bien équilibrée.
Dans l’élevage de cette couleur, ce sont parfois des détails qui vous font perdre un championnat. Certains vont jusqu’à laver le millet plat qu’ils distribuent aux oiseaux durant la période entre le lavage et l’enlogement. Le fait de n’utiliser qu’une sorte de graine empêche l’oiseau de les trier et le fait de les laver enlève les poussières qui se trouvent encore sur celles-ci.
Cette blancheur extrême, chez notre canari, ne peut être obtenue par un simple lavage avant les expositions. Elle résulte du travail de toute une année issu de la complémentarité entre une pièce d’élevage dont les cages et les volières sont bien conçues et nettoyées très régulièrement et une alimentation bien équilibrée.
Dans l’élevage de cette couleur, ce sont parfois des détails qui vous font perdre un championnat. Certains vont jusqu’à laver le millet plat qu’ils distribuent aux oiseaux durant la période entre le lavage et l’enlogement. Le fait de n’utiliser qu’une sorte de graine empêche l’oiseau de les trier et le fait de les laver enlève les poussières qui se trouvent encore sur celles-ci.
*** 2° TAILLE ***
La taille est un critère
absolu en blanc récessif. Etant donné la qualité
et le nombre d’oiseaux présents dans cette série
lors des grands shows, il est inutile de perdre son temps à élever
des oiseaux qui n’ont pas une taille idéale. Il faut être
attentif au fait que des oiseaux trop grands ne sont plus appréciés
par nos juges ces derniers temps.
*** 3° FORME ***
Je pense que c’est dans les
séries des lipochromes que l’on trouve les oiseaux avec
les meilleures formes. Il est donc inutile de faire l’élevage
avec des oiseaux qui ont des têtes plates ou des poitrines lourdes.
Nos oiseaux devront avoir des têtes bien rondes posées
sur un corps gracieux.
*** 4° MAINTIEN ***
A mon avis, un éleveur expérimenté
s’apercevra très vite s’il est en présence
d’un véritable oiseau de show rien qu ‘en le mettant
la première fois en cage. Le maintien est quelque chose qui peut
s’améliorer par une bonne préparation, mais il inutile
de sélectionner des oiseaux qui se tiennent toujours dans le
fond de la cage ou qui adoptent une mauvaise position sur le perchoir.
Il est certain que l’élevage des blancs est un élevage
de canaris de posture combiné à un canari de couleur !!
*** 5° PLUMAGE ***
*** 5° PLUMAGE ***
C’est pour moi, le critère
le plus important dans la sélection. Comme dans toutes les autres
couleurs, il existe des oiseaux intensifs et des oiseaux schimmels.
Il est très difficile de le distinguer dans la série des
blancs ; certains amateurs vont jusqu’à mesurer des plumes
qu’il prennent toujours au même endroit sur les oiseaux.
Il est indispensable de tenir compte de cette longueur dans les accouplements
pour obtenir des oiseaux avec une longueur de plume idéale ;
c’est à dire, avoir un sujet ayant un plumage qui se serre
très vite et qui donne à l’oiseau un certain volume.
Un deuxième critère est la qualité de la plume.
Elle peut être influencée par l’hérédité
(facteur transmis par les parents), elle est très sensible aux
soins et à l’alimentation apportés pendant la mue
(apport extérieur de vitamines A et E car les fonds blancs rec
ne savent pas la fabriquer). En ce qui concerne les soins apportés
aux canaris blancs, il est très important de disposer d’une
installation parfaite où les oiseaux ne savent pas trop se salir.
Il ne peut y avoir trop de poussières, les volatiles doivent
disposer de perchoirs individuels, les points de nourriture doivent
être bien étudiés et il est très important
que les oiseaux disposent de bains régulièrement. Il est
primordial d’éviter à tout prix des parasites tels
que les poux rouges, les poux des plumes,… qui se verraient tout
de suite sur un plumage blanc et qui vont déranger l’oiseau
à un point tel qu’il va détériorer son plumage
pour lutter contre ces hôtes indésirables.
*** 6° IMPRESSION ***
Faites ce petit test lors d’une
exposition : arrêtez vous face à la série des blancs
et ne regardez pas les oiseaux mais les cages. Vous allez constater
que la couleur du fond des cages présente toute une gamme de
teintes allant du blanc impeccable au presque jaune en passant par le
blanc cassé. Il est évident que ce détail a une
importance énorme dans la présentation des oiseaux lors
des concours. Certains éleveurs n’hésitent pas à
mélanger un filet de peinture bleue à la couleur blanche.
Il est préférable d’ effectuer des essais pour trouver
la juste concentration. Il est également conseillé d’utiliser
de la peinture epoxy à 2 composants. Cette peinture est bien
blanche et ne jaunit absolument pas avec le temps contrairement aux
peintures à l’huile qui se dégradent rapidement
à la lumière et deviennent jaunes. Nous pouvons vous en
procurer via le service produit du club. Le sable utilisé par
les spécialistes du blanc est un sable tout blanc, un peu comme
du sel de cuisine ( sable utilisé par les carreleurs ).
article par Pascal Lison
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